PAUVRE PLANETE ...
Bien sûr en ce moment les mauvaises nouvelles ne manquent pas mais tout de même ... Etre réveillés de bon matin en entendant que les morfales sont prêts à se jeter sur une nouvelle proie que l'on croyait à l'abri et où l'on pouvait encore s'évader en rêve en songeant à la pureté et aux contrées sans hommes, préservées de sa voracité et de son incroyable faculté de nuire ... Eh ben ça fait mal (voir l'article de Courrier International).Ras le bol du pétrole et de tous les abus qu'il génère, ras le bol des bagnoles qui puent des maladies et de la saleté qui gagne toute la surface de notre pauvre planète. Mais foutez donc la paix aux pôles !
Je suis en colère aujourd'hui, entre tout, ça passe les bornes. Ils veulent prendre nos sous sur les livrets d'épargne populaire pour soutenir encore et toujours plus de croissance : ras le bol de la croissance aussi !
Quand tout autour de nous hurle qu'il faut tout arrêter, voilà qu'on continue à foncer en avant.
Alors je me disais ... tous ces vaillants et si admirables explorateurs, l'âme pure qui partent à la rencontre des mondes inexplorés, qui en bateau, qui en traîneau pour vivre leur rêve et déclarer à la nature tout leur amour ... Pensent -ils que ceux qui les financent n'ont que faire du rêve, qu'ils les exploitent et manipulent et utilisent les résultats de leurs explorations en vue de placer leurs pions sur le grand échéquier pétrolier ? Tout est perverti et tout me semble si sale ...
Et les victimes de toute cette folie sont toujours ceux qui n'ont rien demandé ... Les esquimaux se retrouvent au musée de Chichi, exposés dans des cubes en plastique moches et chers, leurs chiens de traîneau crèvent de manger des baleines contaminées aux polluants que les courants marins ramènent par chez eux (voir cet article envoyé par Olivier) et comble du comble, on va les mettre dehors pour creuser des trous et faire vomir à la terre toute cette glue noire qui rend les hommes fous ...Je veux bien m'imposer de n'écrire que des choses légères dans ces colonnes mais arrive un jour où y'en a MARRE et ca fait du bien de le dire.